La peur de ta vie en freelance
#17 - Ou la technique pour remonter la pente quand tu penses que c'est cuit
Double Zéro,
Bienvenue dans l’édition #017 de James Inbound, “La peur de ta vie en freelance“.
Nous sommes aujourd’hui plus de 4300 par ici, et c’est toujours un plaisir de te retrouver.
Au programme de cette édition écrite comme un roman épique :
Chapitre 1 : Une décision qui fait peur
Chapitre 2 : Dans l’oeil du cyclone
Chapitre 3 : Le renouveau du guerrier freelance
Tu peux être un agent de confiance qui soutient mon travail en cliquant sur le ❤️ juste au-dessus.
Inboundement tienne,
Cédric Costa aka James Inbound
Merci au partenaire de cette édition : Numbr
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Il s’apprêtait à faire un choix qui changerait sa vie à deux reprises. C’est les mains moites et le coeur palpitant que Cédric se décida : il tapota quelques lettres sur le clavier de son téléphone, et appuya sur “Envoyer”.
Chapitre 1 : Une décision qui fait peur
Depuis qu’il s’était mis à son compte, Cédric vivait de son activité.
Il démarra par des missions en ESN et enchaîna avec des clients trouvés sur Malt, jusqu’à atteindre le prestigieux statut de Super Malter 3. Le problème, c’est qu’il y avait de tout : du B2B, du B2C, du site web à optimiser, de l’app mobile à growth hacker, du SEO, de l’outbound… et que ça ne lui convenait plus.
Il décida de se focaliser sur les missions en inbound marketing pour les entreprises B2B. Plus tout à fait aligné avec le principe des plateformes de freelancing, il entreprit la création de son propre système d’acquisition client : une machine inbound. Grâce au contenu créé sur Internet, il pouvait capter des adresses mails, et garder le contact avec ses prospects jusqu’à détecter les plus chauds, à même de vouloir s’offrir ses services.
Il vivait sa meilleure vie de cordonnier en Louboutin. Pour vendre une prestation, il lui suffisait de montrer ce qu’il avait fait pour lui. Parfois même, il recevait des messages de prospects reprenant ses termes, et clamant haut et fort qu’ils voulaient eux aussi une “machine inbound”. Les saisons passèrent, les clients s’enchaînèrent, et Cédric sentit en lui monter une forme de fatigue opérationnelle et une perte de sens. Il avait quitté son CDI pour entreprendre, et se retrouvait à faire la même chose qu'en son début de carrière de salarié.
Par chance, ou par régularité, le contenu qu’il créait sur Internet était de plus en plus lu. Et à plusieurs reprises, d’autres freelances s’intéressaient à sa manière d’attirer et de convertir des clients de qualité. Ils voulaient faire comme lui, mais il n’avait pas d’offre pour eux. Dans une optique de diversification chère au LinkedIn game, comme il aimait l’appeler, il créa de nouvelles offres : du coaching à l'heure, de l'advisory, du sponsoring, de la vente de formation, de l'apport d'affaire, de l'affiliation, du bootcamp. Capable d’auto-dérision, il se prit à sourire à l’idée de devenir barman ou agent de sécurité pour optimiser son temps entre deux visios, tant l’idée d'être méga diversifié lui importait.
Au fond de lui, il savait quelle était la prochaine étape. L’idée d’un programme hybride, à mi-chemin entre formation en ligne et bootcamp, le titillait depuis quelques semaines. Il savait que c’était un engagement important, et que ça lui demanderait du temps et de l’énergie pour le lancer, sans aucune garantie de résultats. Ce qui ne l’empêcha pas de tapoter la chaîne de caractère suivante sur son smartphone : “Go pour créer le programme”. Et de l’envoyer à son amie Priscille, qui l’accompagnerait dans la phase la plus intense de sa vie d’entrepreneur.
Chapitre 2 : Dans l’oeil du cyclone
Lors de la première session avec Priscille, Cédric lui exposa son plan pour le programme James Inbound : combiner le meilleur de la formation en ligne, en proposant à ses futurs clients une école avec des vidéos à consommer en asynchrone, et le meilleur du format “bootcamp”, proposant aux membres d’évoluer en cohorte et d’avoir des temps synchrones en groupe pour se débloquer.
De part son expérience, Priscille comprit immédiatement où il voulait en venir, et dessina l’ensemble sur une mindmap : des patates, des flèches et du texte qui englobaient la profondeur pédagogique du futur programme. Quelques mois plus tard, à force de sueur et d’enregistrements de vidéos en studio, entre attaques de paniques et crises existentielles, le programme naquit. Et les premières ventes n’allaient pas tarder à pointer le bout de leur nez.
Si ce n’était pas ce soir, ça serait demain. Si ce n’était pas demain, ça serait au plus tard la semaine suivante. Mais rien. Pas de ventes. Ce qui était problématique, car Cédric avait arrêté ses missions de freelance pour se concentrer sur son nouveau projet, et qu’il avait même choisi d’investir financièrement pour mettre toutes les chances de son côté. Par un double effet ciseau négatif, il se retrouva sans le sou à la fin du premier trimestre 2024, le pire de sa vie d’entrepreneur en termes de chiffre d’affaires.
Il hésita à reprendre un CDI. Il postula, même. Quelques ventes éparpillées ci et là lui redonnaient un peu d’espoir. Puis il participa à quelques entretiens d’embauche, ce qui lui rappela le cirque du salariat, qu’il avait choisi de quitter quelques années plus tôt, pour choisir le dur de l’entrepreneuriat. Il essuya des refus, et la décision fût prise pour lui : en tant qu’être inemployable, il resterait entrepreneur. S’il s’était arrêté à cet instant, il n’aurait pas vu le programme décoller. Mais aurait-on réellement pu le blâmer de ne pas garder la foi quand tout s’écroulait autour de lui ?
Il démarra un post LinkedIn, pour se faire plaindre et récolter quelques likes. Son accroche était soignée : “Confession : j'ai postulé à deux CDIs cette année sur des jobs plutôt juniors, avec +10 ans d'expérience. Je me suis fait recaler les deux fois.” Et sans grande surprise, il partit viral. Les likes l’enivrèrent, et il y vit clair quand la dopamine retomba : si c’était si facile, tout le monde le ferait. Il se souvint des mots du grand gourou Hormozi : “embrasse la difficulté, car elle implique que peu de monde s’engage sur cette voie.”
Rêvant d’océan bleu, Cédric était déterminé à ne rien lâcher. Et au rythme de la création de contenu, de l’amélioration du programme, des relances prospects, du suivi des premiers membres, il se retrouva rapidement avec un petit programme pas si petit que ça.
Chapitre 3 : Le renouveau du guerrier freelance
Le premier trimestre 2025 fût le meilleur de sa vie d’entrepreneur. Il s’interrogea sur ce qui s’était passé entre le premier trimestre 2024 et celui de 2025.
La réponse lui fit l’effet d’une bombe. Rien. Absolument rien. Personne n'était venu le sauver. Pas de gain au LOTO, pas de hack magique, pas d'héritage d'un parent éloigné. Il avait juste continué sur sa lancée. "Trust the process" comme disaient les ricains qu’il aimait suivre sur les réseaux. L’un d’eux avait d’ailleurs exprimé des mots qui le marquèrent au point de les graver sur son cahier de notes :
"How to make something great:
1/ Make something terrible.
2/ Keep going."
À ce stade, il avait arrêté de diversifier pour diversifier, et son activité se composait de deux sources de revenus, réparties à 50/50 : du consulting avec un système de facturation au TJM, et le programme James Inbound, avec un système d'abonnement annuel. Il continuait à exécuter pour ses clients. Pas par obligation, mais par stratégie. Parce qu’il savait que ça renforçait son positionnement. Parce qu’il voulait incarner ce qu’il transmettait dans son programme. Et aussi parce qu'en tant qu'entrepreneur, il y avait toujours de nouvelles choses à faire ou à tester. La to-do list était infinie, et il fallait faire des choix. Surtout qu’en tant que Chief Daron Officer, choisir ses batailles lui garantissait d'aller boire des diabolos en terrasse dès la sortie de l'école de son fiston. A en croire les yeux humides des personnes âgées qui les croisaient, ces moments là passaient plus vite qu'on ne l'imaginait.
Il mit du temps à comprendre que la clarté était plus rentable que l’accumulation. Ses prochaines étapes pour développer le programme étaient limpides. Il ne tarderait pas à en faire une édition spéciale de newsletter, pour tenter d’attirer son audience en son sein. Et oui l’agent, c’est bien de toi qu’on parle.
Cédric t’a dans son viseur, et il ne s’arrêtera pas avant de t’avoir closé.
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