Créer une newsletter efficiente (1/2)

#021 - Ou comment raisonner pour prendre de l'avance avec ta news

Double Zéro,

Bienvenue dans l’édition #021 de James Inbound, “Créer une newsletter efficiente (1/2)“.

Nous sommes aujourd’hui plus de 4300 par ici, et c’est toujours un plaisir de te retrouver.

Au programme de cette édition :

1/ Ne “déplateforme” surtout pas ton audience avec ta newsletter
2/ Anticipe la manière dont tu monétiseras ta newsletter
3/ Trouve un concept en lien avec ton objectif
4/ Trouve le format de newsletter qui te convient
5/ Un mot sur la fréquence de publication

Tu peux être un agent de confiance qui soutient mon travail en cliquant sur le ❤️ juste au-dessus.

Inboundement tienne,
Cédric Costa aka James Inbound

---

J’ai créé une newsletter à +4000 abonnés.
5 manières de penser pour prendre de l’avance avec la tienne :


1/ Ne “déplateforme” surtout pas ton audience avec ta newsletter

On entend souvent qu’il faut “déplateformer” son audience avec sa newsletter.

Comprendre : on est dépendant des réseaux sociaux, notre audience ne nous appartient pas, mieux vaut récupérer des emails au cas où il y a un pépin (compte banni ou changement d’algorithme).

Quand tu crées une newsletter et que tu as déjà une audience sur un réseau social, c’est tentant de vouloir la rapatrier dans tes mails.

Mais pour lui dire quoi ?

Pour lui susurrer tes offres à l’oreille ? C’est trop rapide.
Pour copier coller tes posts social media ? C’est redondant.
Pour parler de la pluie et du beau temps ? C’est une perte de temps.

Récupérer l’email de son audience, c’est génial.
Mais ce n’est que le début du travail : maintenant, on t’attend au tournant.

L’objectif d’une newsletter n’est pas de “déplateformer ton audience”. C’est de créer une nouvelle audience, plus réceptive, que tu monétiseras par la suite, d’une manière ou d’une autre.

Ne t’arrête pas à mi-chemin.
Pense à ton objectif, et pense à ton audience.


2/ Anticipe la manière dont tu monétiseras ta newsletter

Si tout se passe bien dans ta tête, tu as un plan moyen ou long-terme pour générer des revenus avec ta newsletter.

Tu as deux manières principales de monétiser cette audience : amener plus de ventes vers tes offres à terme (une forme de “nurturing”) ou aider d’autres boîtes à vendre leurs services (“sponsoring”).

Dans la newsletter James Inbound, je te partage des clés autour du contenu, du marketing et l’acquisition client pour être dans ta tête le jour où tu as besoin d’aller plus loin. On parle de “nurturing”, je te nourris de contenu jusqu’au jour où tu souhaites passer à l’action - avec moi de préférence.

Dans la newsletter Insight, Clément Fromont te partage des clés autour des neurosciences et des biais psychologiques. Il sait que son contenu a un fort potentiel viral, que tu parleras à tes potes de tel ou tel biais, que tu recommanderas sa newsletter en soirée, et qu’il pourra capitaliser sur tout ça pour aller chercher des sponsors.

Je ne cherche pas à vendre des encarts de newsletter pour des marques.
Clément ne cherche pas à te vendre un coaching individualisé en neurosciences.

Dans la partie “nurturing”, on peut mettre tout ce qui touche aux ventes que tu cherches à faire sur ton audience (newsletter payante avec un système d’abonnement, vente de petit produit, vente de prestation de service…). Tout ce qui généralement ne s’achète pas sur un coup de tête, et demande plusieurs points de touche et de la confiance avant de sortir la CB.

Et dans la partie “sponsoring”, c’est quand tu vends directement ton audience à un tiers. Tu offres l’espace pour un message qui est dans tes valeurs, mais qui ne te permet pas de déclencher des ventes pour tes propres offres.

A noter qu’il existe des modèles hybrides, avec du sponsoring sur la base gratuite et un système d’abonnement payant. Mais les grosses newsletters de ce type sont assez rares.

Dans un premier temps, garde ça en tête : une grande partie de ta monétisation devrait plutôt venir d’une source spécifique.

Soit le nurturing, soit le sponsoring.


3/ Trouve un concept en lien avec ton objectif

Dans le doute, parle de ton expertise ou parle à ta cible. Si tu ne parles ni de l’un ni à l’autre, il y a des chances pour que ton affaire ne tienne pas sur du long-terme.

Il y a trois grandes postures que tu peux adopter pour partager du contenu dans ta newsletter :

• Celle de l’expert (je sais, et je t’apprends).

• Celle de l’explorateur (j’avance, et je partage).

• Celle du curateur (je découvre, et je synthétise).

Une posture d’expert avec un objectif de nurturing, ça peut donner une newsletter comme celle-ci autour de l’inbound marketing, un sujet assez niche.

Avec un objectif de sponsoring, on peut imaginer des newsletters sur les finances persos ou sur l’IA, qui toucheront forcément une plus large cible.

Une posture d’explorateur, quel que soit l’objectif, peut être du “Build in Public”. Si tu es coach de vie ou coach business, et que tu partages régulièrement tes réflexions, tes avancées, ça peut t’aider à convertir en ventes. Et sans chercher à vendre, les profils type “influenceurs” attireront forcément des marques.

Une posture de curateur visera plutôt à regrouper la connaissance. Mon audience n’a pas le temps de faire les recherches, je les fais pour elle. Les dernières nouveautés sur les paiements, les outils

Si tu le souhaites, réponds à cette newsletter avec ton activité et ton objectif et je me creuse un peu la tête pour te donner un concept succinct de newsletter.

4/ Trouve le format de newsletter qui te convient

Tu as plein de manières de créer la newsletter qui te ressemble : temps de lecture estimé long ou court, format texte avec intégration d’audios et/ou d’images, newsletter fleuve ou rubriques spécifiques, éléments de design...

Tu as la place pour ta créativité.

Ce sujet est assez personnel, le mieux c’est de lire des newsletters et d’incorporer à la tienne les éléments que tu trouves sympas.

Personnellement, j’aime lire les news où il n’y a pas 10000 rubriques, avec un raisonnement développé autour de chapitres, c’est pour ça que j’ai choisi ce format pour cette news.

Une réflexion : Substack propose de faire des notes audios dans les newsletters, je ne vois pas encore grand monde qui les utilise de manière originale. Je m’en sers de temps en temps pour recycler des épisodes de podcast, mais je suis sûr qu’il y a un concept assez ouf à créer autour du combo audio + texte.

5/ Un mot sur la fréquence de publication

Un mot : balek.

Le rythme n’est pas si important, surtout avec le bruit ambiant du moment en création de contenu. L’attention est limitée, chaque édition doit compter. Quitte à en faire moins, mais mieux.

Je sais, ça va à l’encontre de tout ce que tu vois partout.

Si ce n’est pas important, c’est parce qu’à ce stade tu as compris que ta newsletter était un levier long-terme.

Et tu verras dans la suite de cette édition dédiée aux newsletters que tu peux capitaliser sur des bons contenus écrits avec le coeur pendant des mois.

Je te laisse ici pour le moment, la suite dans la prochaine. On parlera technique, promotion, vente indirecte, vente directe et recyclage.

A bientôt l’agent, over and out.

---

Pour aller pour loin dans ton acquisition client en tant que freelance, tu peux :

• Rejoindre le programme James Inbound

• Découvrir mes cas clients pour te projeter dans une collaboration avec moi

• Répondre à ce mail si tu souhaites me faire part de ton projet ou de tes questions sur mes accompagnements

---

Merci à toi 🔫 😎

D’avoir lu cette édition jusqu’au bout.

Si ça t’a plu, clique sur le ❤️ juste en-dessous.

Si tu penses qu’elle pourrait plaire à des gens que tu connais, tu peux leur partager en cliquant sur ce lien :

Sa Majesté la Growth est fière de te compter dans ses rangs.